Eva Illouz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Eva Illouz
Eva Illouz en 2008.
Fonction
Directrice
École des beaux-arts Bezalel
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
FèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Université Paris-Nanterre
Annenberg School for Communication at the University of Pennsylvania (en) (doctorat)
Université hébraïque de JérusalemVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Liste détaillée
Prix des Rencontres philosophiques d'Uriage (d) ()
Prix EMET pour l'Art, la Science et la Culture (en) ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Prix Albertus-Magnus ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Le Capital sexuel (d), Unloving (d), Happycratie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Eva Illouz (en hébreu : אווה אילוז), née le à Fès au Maroc, est une sociologue et universitaire franco-israélienne[1] spécialisée dans la sociologie des sentiments et de la culture[2]. Elle est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Biographie[modifier | modifier le code]

Eva Illouz est née le 30 avril 1961 à Fès au Maroc et est allée vivre en France avant l'âge de 10 ans.

Elle est diplômée de l'université Paris-Nanterre en sociologie. Elle a ensuite suivi des cours de communication à l'université hébraïque de Jérusalem entre 1983 et 1986. Entre 1986 et 1991, elle étudie à l'école de communication et d'études culturelles de l'université de Pennsylvanie, dont elle obtient un doctorat[3].

Elle parle couramment le français, l'hébreu, l'anglais et l'allemand.

Carrière[modifier | modifier le code]

Deux ans après l'obtention de son doctorat, en 1993 elle est professeure invitée à l'université Northwestern, dans l'Illinois. Elle reste à ce poste jusqu'en 1995.

En 2000, elle enseigne la sociologie à l'université hébraïque de Jérusalem, et devient professeur d'université en 2004[4]. Elle est professeure invitée à l'université de Princeton pendant un an. Elle est nommée directrice de l'École des beaux-arts Bezalel, à Jérusalem[5]. Depuis 2015, elle est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris[6], et enseigne également à l'université de Zurich, en Suisse.

Décoration[modifier | modifier le code]

Livres publiés[modifier | modifier le code]

Ouvrages en français
  • Les Sentiments du capitalisme, Le Seuil, , 208 p. (ISBN 978-2-0208-6255-4).
  • Pourquoi l'amour fait mal : L'expérience amoureuse dans la modernité (trad. de l'allemand), Paris, Le Seuil, , 400 p. (ISBN 978-2-0210-8152-7).
  • Hard Romance : Cinquante nuances de Grey et nous (trad. de l'allemand), Paris, Le Seuil, , 160 p. (ISBN 978-2-0211-8088-6).
  • (avec Edgar Cabanas), Happycratie : Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies (trad. de l'anglais), Paris, Premier Parallèle, , 300 p. (ISBN 979-1-0948-4176-1).
  • Les marchandises émotionnelles : l'authenticité au temps du capitalisme (trad. de l'anglais), Paris, Premier Parallèle, , 417 p. (ISBN 979-1-0948-4191-4).
  • La Fin de l'amour : Enquête sur un désarroi contemporain, Le Seuil, , 416 p. (ISBN 978-2-0214-3034-9).
  • Les Émotions contre la démocratie, Premier Parallèle, , 330 p. (ISBN 978-2-850-61167-4).
  • Dana Kaplan et Eva Illouz (trad. de l'anglais par Charlotte Matoussowsky), Le Capital sexuel [« What is Social Capital? »], Le Seuil, , 168 p. (ISBN 978-2021497809)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « « Les femmes exigent une profonde transformation “par le bas”, fait sans précédent dans l’histoire » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Eva Illouz : « La souffrance amoureuse a des causes sociales » in La Croix
  3. (en) Eva Illouz, « Curriculum Vitae - Eva Illouz »
  4. « Eva Illouz (auteur de Happycratie) », Babelio (consulté le ).
  5. (en) « Professor Eva Illouz elected the new president of Bezalel », École des beaux-arts Bezalel, (consulté le ).
  6. École des hautes études en sciences sociales, « Eva Illouz », EHESS, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]